Edward Hopper aura passé l’essentiel de sa vie à partager le malaise produit par la « société d’abondance » qui émergeait aux Etats-Unis au début du XXème siècle. En nous montrant, sous les néons froids du monde productiviste, des instantanés d’humains séparés et immobiles, il nous indique à la fois les effets de l’aliénation marchande et les moyens d’y échapper.
Hopper : ombre et lumière du mythe américain, de Didier Ottinger / Gallimard, collection Découvertes, Série Arts, 2012